Chef-lieu de canton, Mortagne-sur-Sèvre (Vendée) compte quelques plaques de rues vendéennes dans le quartier Saint-Lazare.

100_3749Mortagne fut une des places majeures de l'insurrection vendéenne. Les Blancs y avaient établi leur arsenal dans l'enceinte du château, et la ville fut âprement disputée par les deux camps. Incendiée en grande partie, elle sortit ruinée de la guerre. L'église, les maisons anciennes du centre historique (nombreuses et heureusement restaurées) et les remparts du château sont contemporains des événements.

100_3743Un lieu à part commémore un épisode tragique, le massacre de l'abbé Nicolas, près du logis de Beauregard (la croix ci-contre). Nous y reviendrons dans un prochain billet (lien).
La commune de Saint-Hilaire, rattachée à Mortagne en 1963, conserve en outre d'intéressants vitraux, hélas ! inaccessibles, en raison de l'état précaire de l'édifice.

100_3737Derniers souvenirs qui nous amènent ici, les plaques de rues. Mortagne en compte cinq, toutes dédiées à des généraux vendéens : Bonchamps, Cathelineau, La Rochejaquel(e)in, Sapinaud et Stofflet.
   

Pour en savoir plus sur Mortagne :
- A la découverte de Mortagne, sous la direction du BRAHM (Bureau de Recherches Historiques et Archéologiques de Mortagne)
- Histoire du pays de Mortagne, bleus et blancs, résistances et révolution, par Maryvonne Mênard

Autres communes du canton déjà visitées le 30 août dernier : Chambretaud, La Gaubretière et Saint-Laurent-sur-Sèvre.

Ces plaques sont ajoutées à l'Album photos des rues vendéennes.