Après un procès bâclé en deux jours, la reine est condamnée à mort par le Tribunal révolutionnaire, le 16 octobre 1793 avant l'aube. L’exécution de la sentence, tout aussi précipitée, suit le matin même, à midi.

Et c’est précisément à midi, aujourd’hui, que sera célébrée la messe annuelle de requiem, organisée par le Mémorial de France à la mémoire de Marie-Antoinette, en la basilique de Saint-Denis. A cette occasion, la Schola Sainte Cécile chantera le Requiem des rois de France d’Eustache du Caurroy, œuvre qui fut donnée il y a quatre cents ans en ce même lieu pour la messe des funérailles du roi Henri IV, et qui fut constamment chantée pour les funérailles royales jusqu’à la Révolution (source : www.chretiente.info).

Execution de Marie AntoinetteVitrail de l'exécution de Marie-Antoinette
dans l'église de La Boissière-de-Montaigu

Contrairement à Louis XVI, honoré de quelques statues et vitraux, le souvenir de Marie-Antoinette est rarement associé à la Vendée. Le seul lien qui pourrait les unir, en 1793, se limite à la participation du duc de Biron, présenté comme un ancien favori de la reine, à la lutte contre les insurgés. Autant dire rien de très glorieux. A y regarder de plus près, on trouve toutefois un vitrail commémoratif de l’exécution de Marie-Antoinette dans l’église de La Boissière-de-Montaigu. L’image mérite d’être exposée en ce jour anniversaire, d’autant qu’on en trouve très peu d’autres exemples dans le reste du pays.