C'est l'étape obligée de tout pèlerinage en Vendée. Les Lucs-sur-Boulogne regorgent de lieux de mémoire de la Grande Guerre : l'église paroissiale et ses célèbres vitraux vendéens, la chapelle du Petit-Luc qui conserve vivant le souvenir du Grand Massacre, le Mémorial de la Vendée enjambant la rivière et l'Historial qui abrite l'une des plus riches collections sur les Guerres de Vendée.
Plusieurs plaques de rues évoquent elles aussi cette période de notre Histoire. Certaines sont directement liées à l'histoire locale, en particulier au Grand Massacre des 28 février et 1er mars 1794 :
– la rue du Curé Barbedette, célèbre prêtre réfractaire de la paroisse du Grand-Luc, qui assura le culte catholique à la barbe des républicains pendant toute la Révolution, et qui consigna les noms des victimes des Colonnes infernales ;
– la rue du Curé Voyneau, son malheureux confrère, desservant de Notre-Dame du Petit-Luc, atrocement torturé par les soldats républicains alors qu'il leur implorait d'épargner ses paroissiens ;
– La rue des Martyrs, dédiée au 564 victimes des Bleus, dont 110 enfants de moins de 7 ans ;
– La rue Mercier des Rochettes, auteur de plusieurs livres sur le Massacre des Lucs-sur-Boulogne.
On trouve d'autre part quelques célébrités de la Vendée : Charette et son ennemi le général Travot ont chacun leur rue ; sans oublier La Rochejaquelein, qui pourtant n'a pas combattu dans ce secteur.
Ces plaques sont ajoutées à l'Album photos des rues vendéennes.
Nom donné par la décision municipale du à la placette sise à l’angle de la Rue Richelieu et de la rue du Bois Joly.
Jean-françois Chardonneau est né au bourg de Notre-Dame du Luc le 14 février 1757 de Jean-Baptiste Chardonneau, Maréchal-Taillandier, et de Jeanne VRIGNAUD.
A la révolution il est Capitaine de Paroisse dans la Division des Frères Savin de Palluau et prend part à toutes les campagnes. Il est blessé à la bataille des Brouzils le 12 janvier 1794, d’un coup de fusil à bout portant, et restera aveugle.
Le 6 août 1799, il épouse Marie-Anne Martin, du Chef du Pont, fille de Jacques Martin, sieur de la Gaconnière, veuve de Jacques-Victor Mercier des Rochettes, massacré par les Colonnes Infernales le 28 février 1794.
A la première Restauration en 1814, il obtient du Roi Louis XVIII un Brevet d’Honneur et une pension de 300 francs.
Jean-François Chardonneau décède à Belleville le 16 août 1826.
ASS. Lucus