Situé à Neuvy-en-Mauges, le château du Lavoir (ou Lavouër), a ouvert exceptionnellement ses portes le jeudi 4 août dernier. Le journal Ouest-France a rendu compte hier de cette visite organisée par l’Office de Tourisme de la Région de Chemillé-en-Anjou.
Un château de pur style classique au cœur des Mauges
D’où vient le nom du château du Lavouër ? La famille de Ver serait à l’origine de cette appellation. Les visiteurs ont pu le découvrir lors de la visite organisée par l’Office de Tourisme de la Région de Chemillé-en-Anjou la semaine passée. Cette découverte du site a permis de retracer son histoire, en compagnie de Caroline de Villechabrolle, résidente et propriétaire des lieux, et de Jean-Luc Mosset, responsable de l’entretien de l’immense parc (40 ha et 18.000 arbres plantés).
Ce domaine est une ancienne seigneurie dont on retrouve l’existence à partir de 1350. « La propriété fut ensuite acquise par la famille de René de Cossé-Brissac (1), qui a possédé les lieux jusqu’en 1759, date du mariage de Marie Rosalie Victoire de Brissac avec Louis Mabille de La Paumelière », expliquent les différents guides. Leur fils, Louis-Charles, épousera Anne-Thérèse de Cambourg, et ils auront cinq enfants (2).
Au cœur des Guerres de Vendée
Le château actuel a été construit en 1785 dans le style classique. Son entrée est entourée d’un large fossé, et donne sur trois larges allées plantées de chênes rouvres.
Le bâtiment a connu les Guerres de Vendée, qui a opposé les royalistes aux républicains. De nombreuses péripéties se sont déroulées autour de ce château. Louis-Charles a décidé de servir sous les drapeaux royalistes. Le reste de la famille connaît alors de multiples alertes et doit souvent aller se réfugier dans les fermes aux alentours. Louis-Charles sera finalement arrêté, jugé et fusillé au Champ-de-Mars à Angers (3).
Le quartier général de Stofflet, chef militaire royaliste vendéen, a plusieurs fois été fixé au Lavouër. L’abbé Bernier, curé de Saint-Laud, y a séjourné à différentes reprises. « On a retrouvé dans ce château le cachet de Stofflet et le saint ciboire utilisé par l’abbé Bernier pendant la guerre. »
Anecdote plus amusante pour le site classé aux Monuments historiques français (4) : la duchesse de Berry s’est invitée déguisée pour soutenir la cause de son fils, qui voulait accéder au trône de France.
Ouest-France, édition de Cholet, mercredi 10 août 2016
Notes :
(1) En 1533.
(2) Louis Charles Alexandre Mabille de La Paumelière est né à Angers le 22 août 1764. Il épousa le 2 août 1785 à Faveraye (Anjou) Marie Rosalie Anne Thérèse Victoire de Cambourg.
(3) Louis Charles est mort fusillé sur le Champ-de-Mars d’Angers, le 22 février 1796 (on trouve souvent la date de 1794).
(4) Le château a été inscrit à l'Inventaire supplémentaire des Monuments historiques en 1969.
Et puis cette nurse , une allemande qui me donnait chocolat mit milk et me parlait d'Adolph H comme d'un héros, ce qui horrifia Antoinette quand elle réalisa
qui elle était vraiment ...
Les grands arbres , des châtaigners je crois , le lait tout chaud bu juste apres la traite " automatique ", la pièce d'eau , les roseaux , un vrai paradis...
Aujourd'hui, depuis Lisbonne, je m'en rappelle comme si c'était hier , soixante cinq ans, à,peine ... une paille ...
Cyril de Beck Spitzer