Les Vosges royales ont organisé samedi dernier, 1er avril 2017, une journée d’hommage à Nicolas Stofflet dans le village lorrain où naquit ce valeureux général vendéen. De nombreuses photos ont été publiées sur leur site internet.
La gerbe de fleurs au pied du monument érigé à l'emplacement de la maison
natale de Stofflet, dans son village de Bathelémont-lès-Bauzemont
La matinée a commencé par une messe en l’église Saint Jean-Baptiste de Bathelémont, à la mémoire de Jean-Nicolas Stofflet, bien sûr, mais aussi à la mémoire de toutes les victimes des guerres de Vendée que celles-ci appartiennent aux Blancs comme aux Bleus. Célébrée par l’abbé Jean de Dieu Ndjee, la cérémonie a été rehaussée par les chants, animés par des membres de la chorale de la paroisse Saint-Antoine d’Épinal. Ils ont notamment interprété le vieux cantique Vexilla Regis qui, outre sa signification religieuse, avait toute sa place dans cette cérémonie. En effet, les Vendéens en avaient fait un chant de marche et de ralliement pour les mener au combat. Il unissait les deux causes pour lesquels ils combattaient : Dieu et le Roi.
Sur le parvis de l'église du village, devant les plaques commémoratives
Sur la façade de l’église deux plaques ont été jadis apposées : la plus ancienne par l’association Jean-Nicolas Stofflet de Bathelémont, la seconde par le Souvenir Vendéen à l’occasion du 220e anniversaire de la mort du général. C’est donc sur le parvis de l’église qu’au sortir de la messe a eu lieu la première des deux cérémonies, en présence de M. Serge Husson, maire de la commune et historien local, qui a donné une conférence sur Stofflet dans l’après-midi.
Les deux plaques en mémoire de Stofflet sur la façade de l'église
Mais les plaques commémoratives ne sont pas le seul souvenir de Stofflet dans le village. Dans bien des villes et villages on honore un enfant du pays célèbre par l’apposition d’une plaque sur sa maison natale. Dans le cas de Jean-Nicolas Stofflet, cela n’a pas été possible. En effet, pendant la guerre de 14/18 Bathelémont se trouvait à trois kilomètres du front des combats et le village a connu de nombreux dégâts dus à des tirs d’artillerie. Ce fut le cas de la maison natale de Jean-Nicolas. Aussi, un monument a-t-il été érigé à l’emplacement de sa première demeure. C’est à cet endroit qu’une gerbe de fleurs a été déposée en sa mémoire.
La cérémonie devant le monument de Stofflet
Lien vers le site de la Gazette des Vosges royalistes