Le n°281 de la Revue du Souvenir Vendéen est prêt ! La maquette part chez l'imprimeur pour une livraison le 15 janvier. Ce numéro d'hiver sera aussitôt envoyé aux adhérents, avec une belle surprise en couverture…
Lien vers le site du Souvenir Vendéen
Ce numéro introduit la première partie de la remarquable étude de Jean Rigaudeau sur les fusillés de Chinon, qui fournit pour la première fois la liste la plus complète des victimes. Une plaque commémore ce massacre qui eut lieu le 4 décembre 1793 dans cette ville tourangelle, mais le bilan qu’elle affiche (271 prisonniers vendéens exécutés) est bien en dessous de la réalité.
Jean Rigaudeau est parti à la recherche de ces « fusillés de Chinon », écumant pendant 30 ans tous les fonds d’archives disponibles. À partir des 709 « rebelles » identifiés dans les prisons de Saumur, il a reconstitué le parcours qu’ils suivirent jusqu’à Bourges, en passant par Chinon où il a relevé les noms de 359 fusillés le 4 décembre 1793, sans compter ceux qui furent exécutés en chemin, ou après, sur la route de Chinon à Orléans, ou d’Orléans à Bourges.
Il a complété ce long martyrologe par des informations d’ordre familial. L’ampleur de ce travail ne permet pas de le publier en un seul numéro. Mais il n'était pas envisageable de soustraire aux lecteurs, passionnés d’histoire ou de généalogie, une partie des informations précieuses que renferment ces listes. Classées par date d’incarcération à Saumur, celles-ci révéleront quelques surprises, notamment sur les deux foyers d’où est issue une grande partie des victimes : d’un côté le Bressuirais, où d’anciens insurgés de la Saint-Louis (août 1792) ont été rattrapés par la reprise en mains du territoire par les républicains ; de l’autre la vallée du Layon, en première ligne sur la frontière de la Vendée militaire, particulièrement à Tigné et dans ses environs.
Dans la série articles consacrés aux écrivains du XIXe siècle, la Revue du Souvenir Vendéen propose d’autre part la première partie d’un essai du Docteur Jean-Marie Rouillard sur Erckmann-Chatrian avec Michel Bastien en Vendée militaire. La vision historique de la guerre donnée par cet auteur prolifique, très connu et apprécié dans l’Est, et dans l’un de ses principaux « romans nationaux », l’Histoire d’un paysan, paraissait au Docteur Rouillard, en respect de la mémoire vendéenne, devoir être redressée.
Ajoutons à cela, dans la Chronique et les Échos, un long compte rendu de la journée d’automne de l'association à Couffé, Oudon, Champtoceaux, Drain, et au château de la Baronnière ; deux anniversaires : les 85 ans du Souvenir Vendéen et les 80 ans du Vendéen de Réal del Sarte ; et d’autres événements qui ont marqué la fin de l’automne, comme la randonnée équestre de La Vendée historique à cheval ou la conférence du général Richou sur René Bazin et la Vendée.
Vous trouverez enfin, en pages centrales, le bon de participation à la journée d’assemblée générale à Saint-Amand-sur-Sèvre et Mauléon, ainsi qu’un bon d’adhésion pour l’année 2018.
Revue du Souvenir Vendéen n°281 (Hiver 2017), 72 pages, tout en couleur
SECTION II. — DES CRIMES CONTRE LA SÛRETÉ INTÉRIEURE DE L'ÉTAT.
Article 3
Tout enrôlement de soldats, levée de troupes, amas d'armes et de munitions pour exécuter les complots et machinations mentionnés en l'article précédent ;
Toute attaque ou résistance envers la force publique agissant contre lesdits complots ;
Tout envahissement de ville, forteresse, magasin, arsenal, port ou vaisseau, seront punis de mort.
Les auteurs, chefs et instigateurs desdites révoltes, et tous ceux qui seront pris les armes à la main, subiront la même peine.
SECTION I - DES CRIMES CONTRE LA SÛRETÉ EXTÉRIEURE DE L'ÉTAT.
Article 4
Toute manœuvre, toute intelligence avec les ennemis de la France, tendant, soit à faciliter leur entrée dans les dépendances de l'empire français, soit à leur livrer des villes, forteresses, ports, vaisseaux, magasins ou arsenaux appartenant à la France, soit à leur fournir des secours en soldat, argent, vivres ou munitions, soit à favoriser d'une manière quelconque le progrès de leurs armes sur le territoire français, ou contre nos forces de terre ou de mer, soit à ébranler la fidélité des officiers, soldats, et des autres citoyens envers la nation française seront punis de mort.