Comment le Comité de Salut public était-il informé de la situation en Vendée au temps des Colonnes infernales ? Plus que les militaires ou les autorités civiles, ce sont avant tout les représentants en mission qui lui en rendaient compte et veillaient à l’application de ses ordres, en particulier Garrau qui avait l’avantage d’être l’ami de Carnot, celui qui était en charge de la guerre au sein du Comité.
Extrait d'une lettre confidentielle de Garrau à son ami Carnot, du 28 ventôse an II (18 mars 1794) : « … Vivent donc les mesures vigoureuses et les hommes qui ont des couilles ! Qu’on me guillotine et que la Vendée soit détruite… » (SHD B 5/8-88)
On n’imagine pas le nombre de représentants du peuple, autrement dit de députés de la Convention nationale, qui furent envoyés en mission dans l’Ouest de la France de 1793 à 1795. Une trentaine d’entre eux se succédèrent en une véritable noria : Bourbotte, Bô, Garnier de Saintes, Choudieu, Fayau, Merlin de Thionville, Lequinio, Turreau (le cousin du général), Carrier, Francastel, Hentz, Prieur de la Marne, Lofficial, Dornier, etc.
L’institution des représentants en mission trouve son origine dans un rapport de Carnot présenté le 9 mars 1793 devant la Convention dans le but d’envoyer dans les départements des commissaires chargés d’ « instruire leurs concitoyens des dangers qui menacent la patrie » ; concrètement il s’agissait de veiller à la mise en œuvre de la levée des 300.000 hommes votée le 24 février précédent. Ces élus étaient nommés par paire et se voyaient attribuer deux départements (1).
Leur rôle s’accrut après l’élimination des Girondins. Dotés de tous les pouvoirs et, pour certains d’entre eux, affectés aux armées, ils furent le bras du pouvoir montagnard et parisien porté dans une province jugée suspecte en bien des endroits. Ils en épurèrent les administrations, firent la chasse aux contre-révolutionnaires, et déployèrent parfois beaucoup de zèle dans la déchristianisation du pays. On comprend que leur rôle en Vendée insurgée fut de premier plan, surtout sous la Terreur.
L’envoi de Garrau près l’armée de l’Ouest
Le 13 octobre 1793 étaient nommés près l’armée de l’Ouest les représentants Bourbotte, Turreau, Carrier et Francastel (2). Les deux premiers assisteront à la reprise de Noirmoutier le 3 janvier 1794 et à l’exécution du général d’Elbée qui la suivit. Carrier s’établit à Nantes où il mena une répression terrible à partir du 20 octobre 1793 jusqu’à ce qu’il obtienne son rappel à Paris le 8 février suivant. Francastel fit de même à Angers qu’il administra avec la même dureté que son collègue.
Deux autres représentants en mission vinrent en renfort en février 1794. Le 10 de ce mois, le Comité de Salut public arrêta en effet que Hentz et Garrau (3) se rendraient « sans délai près du général en chef de l’armée de l’Ouest (Turreau), pour concerter avec lui les moyens d’exterminer les derniers rassemblements de brigands qui venaient de se former » (4). Il faut dire que la colère grondait au sein du Comité, qui reprochait à Bourbotte et Turreau la tournure des opérations en Vendée : « Où êtes-vous donc, citoyens collègues ? Le traître Charette est échappé du glaive des républicains (…) Que font donc les généraux ? Que faites-vous, vous-mêmes ? (…) Réunissez vos forces : tombez sur les brigands, écrasez-les ! » (5)
La Convention entérina cette nomination le 12 février (6). À peine arrivés et sans même avoir rencontré Turreau, Hentz et Garrau écrivirent au Comité de Salut public, le 15 février, le mettant en garde ses membres contre les récits exagérés de ce qui se passait en Vendée. Selon eux, les rebelles n’étaient plus que quelques milliers, mal armés, reculés dans les bois. Ils dénonçaient en outre ceux qui intriguaient en faveur de Westermann contre Turreau (7). Le lendemain, Garrau envoya de son côté un courrier directement « à son ami Carnot » pour lui signifier la même chose (8). Il y en aura d’autres et il est à remarquer qu’il fut le seul représentant en mission en Vendée à se targuer dans sa correspondance d’un lien d’amitié avec un membre du Comité, qui plus est avec celui qui était en charge de la guerre.
Garrau à Nantes
La rencontre d’Hentz et Garrau avec Turreau se déroula le 19 février à Nantes, en compagnie de Francastel. Aussitôt les trois représentants en rendirent compte au Comité. Le général en chef de l’armée de l’Ouest leur paraissait « avoir du mérite et de la franchise ». Ils reconnaissaient que la guerre de la Vendée était parfaitement conforme aux données qui leur parvenaient de tous les militaires, que les rebelles n’avaient plus aucune consistance politique, et que le général en chef leur avait promis de les détruire tous. Ils ajoutaient que « tous les habitants qui sont à présent dans la Vendée sont des rebelles très acharnés ; c’est que les femmes, les filles, les garçons au-dessus de douze ans sont les plus cruels », et que « la guerre de la Vendée ne sera complètement terminée que quand il n’y aura plus aucun habitant dans la Vendée ». La seule difficulté, au dire de Turreau, était de traquer les rebelles dans les repaires de leurs forêts en les écrasant sous le nombre. Lors de cette réunion, ils décidèrent que Garrau irait seul « accompagner le général en chef dans la chasse à donner aux brigands » ; Hentz, en mauvaise santé, resterait à Nantes avec Francastel (9).
Avant même le départ de Garrau, les trois représentants prirent plusieurs arrêtés ordonnant le désarmement des habitants, l’embargo des bateaux depuis Nantes jusqu’à Saumur, et l’évacuation de tous les réfugiés originaires des communes révoltées à vingt lieues du théâtre de la guerre, soit une centaine de kilomètres. On accusait ces derniers d’être mitoyens, c’est-à-dire non engagés dans un camp ou dans l’autre, et l’on craignait qu’ils ne rallient les rebelles si ceux-ci relevaient la tête. Curieusement cet arrêté du 20 février relatif aux réfugiés de la Vendée ne concernait pas les habitants patriotes de la région (10). De son côté, le Comité de Salut public prendra la précaution d’interdire à ces mêmes réfugiés suspects de s’approcher de Paris à moins de vingt lieues (11).
Dans le même temps, Garrau, Hentz et Francastel eurent des conférences à Nantes avec Haxo et d’autres généraux qui leur rendirent compte de la situation en Vendée, notamment de la présence des rebelles aux Lucs-sur-Boulogne. Une attaque fut alors décidée « pour les hacher après leur dispersion » et détruire les fours et les moulins afin de leur ôter toute subsistance (12).
Portrait de Prieur de la Marne par David, Musée de la Révolution française à Vizille
(n° d'inventaire 1987.107)
La mission de Garrau en Vendée
Garrau se rendit ensuite à Montaigu et fut rejoint par un autre représentant, Prieur de la Marne (13), auparavant en mission dans le Morbihan. « Nous montons à cheval à l’instant pour exterminer les brigands », écrit-il au Comité le 22 février (14). Turreau avait concentré ici ses principales forces, à avoir la colonne de Cordelier et la division détachée de l’armée du Nord sous les ordres de Duquesnoy, afin d’anéantir la troupe de Charette qu’on signalait dans les landes de Bouaine. Les républicains pensaient avoir enfermé les rebelles dans une nasse ; hélas pour eux, ils avaient oublié de garder le pont de Montbert sur la Boulogne. Cette victoire annoncée n’eut donc pas lieu ce 25 février. Charette s’échappa sous le nez de Turreau. Celui-ci prétendra dans ses Mémoires qu’il ne put le poursuivre à cause d’un ordre du ministre de la guerre reçu le jour même, lui demandant d’envoyer la division du Nord en Bretagne, ce qui était faux puisqu’il en était déjà informé depuis le 12 février (15).
Garrau et Prieur rapportèrent au Comité de Salut public les circonstances de cet échec à leur retour à Nantes le 1er mars. Ils déploraient la dispersion des effectifs de l’armée de l’Ouest, la colonne de Cordelier étant la seule à même de pourchasser Charette. « Pour terminer la guerre de la Vendée, affirmaient-ils, il fallait avoir quatre colonnes sans cesse en activité, poursuivant sans relâche et exterminant les brigands. » Ils proposèrent par conséquent, pour compenser le départ de la division de Duquesnoy, de mobiliser les 4.000 hommes de la garnison de Cholet. Trois jours après, ils ordonnèrent l’évacuation de la ville, ses habitants étant compris dans la classe des réfugiés et assujettis à l’arrêté du 20 février (16).
Le 4 mars, Garrau, Hentz, Francastel et Prieur fournirent au Comité de Salut public un nouvel aperçu sur l’état actuel de la Vendée : « Ce pays fertile offre dans certains endroits l’espérance des plus belles récoltes ; dans d’autres, le spectacle du carnage et de la dévastation, partout le silence de l’horreur. Ses habitants traîtres et féroces fuient devant les masses, massacrent les postes et sont tous sans exception aussi cruels que les fanatiques ». Et de conclure : « Cette guerre ne finira que par la mort du dernier Vendéen, et tous auront mérité leur sort » (17).
Garrau et Prieur poursuivirent ainsi leur mission tout au long du mois de mars 1794, multipliant les arrêtés sur tous les sujets : l’enfouissement des cadavres d’hommes et d’animaux dans la Vendée insurgée, l’administration des bestiaux, fourrages, étoffes et autres effets saisis dans le pays et déclarés appartenant à la République, les secours accordés aux réfugiés, ou encore l’abattage des genêts, haies et talus le long des routes afin de prévenir les risques d’attaques. Le 11 mars, ils annoncèrent au Comité de nouveaux succès militaires et firent l’éloge du général Cordelier qui venait de dévaster le pays du Loroux et de massacrer des centaines de ses habitants (18).
Arrêté de Garrau et Prieur sur l'enfouissement des cadavres d'hommes et d'animaux en Vendée insurgée (18 mars 1794, AN AF II 274-6)
« Vivent donc les mesures vigoureuses
et les hommes qui ont des couilles ! »
Une semaine après, Garrau envoya un mot rédigé de sa main à son ami Carnot afin de lui annoncer que « la Guerre de la Vendée touche à sa fin ». Il poursuit : « Dans huit jours cet exécrable pays (Garrau a griffonné le mot « exécrable » sur celui de « malheureux ») sera déblayé. Nous n’avons plus que Charrête (sic) qui fuit constamment devant nos troupes ; mais nous allons mettre 4 colonnes à ses trousses, fortes ensemble de 8000 hommes, tandis qu’il n’a pas plus, lui, de 12 à 13 cents hommes ou femmes. Au reste ces malheureux manquent de subsistances et de munitions. Vivent donc les mesures vigoureuses et les hommes qui ont des couilles ! Qu’on me guillotine et que la Vendée soit détruite, voilà ce que je dis chaque jour et d’après cela j’agis.
Notre mesure relativement à Cholet a produit le meilleur effet. Nous avons la preuve écrite que cette ville était le quartier gé(nér)al des Brigands ; aussi depuis qu’elle est évacuée nous n’avons eu que des succès.
La Vendée, finie, je pourrai donc retirer de cette armée l’équivalent des troupes que celle des Pyrénées occidentales lui a envoyées : c’est la promesse du Comité… » (19)
Turreau se plaignit de ce dernier point auprès du ministre de la Guerre : « Le représentant Garrau me demande six mille hommes des meilleures troupes, pour porter à l’armée des Pyrénées-Occidentales, il ne me restera pas cinquante mille hommes pour garder un pays de cent et quelques lieues de diamètre » (20).
Le départ de Garrau à l’armée des Pyrénées-Occidentales
Si Garrau tenait tant à ce détachement de troupes, c’est qu’il partait lui-même à l’armée des Pyrénées-Occidentales. Hentz et Francastel le rapportèrent au Comité de Salut public le 21 avril depuis Les Sables : « Garrau, l’un de nous, vient d’arriver ici et part pour les Pyrénées » (21). Les représentants en profitaient pour soutenir une nouvelle fois les généraux Turreau, Grignon, Cordelier, Huché, Caffin, etc., et dénoncer ceux qui les calomniaient au sein des administrations et des sociétés populaires (22). D’après eux, et comme l’indiquait Garrau, la guerre semblait toucher à sa fin : « Il est impossible que jamais la Vendée présente rien d’alarmant, parce que la population de ce pays est détruite ; parce que notre arrêté sur les réfugiés en a extrait au moins quinze mille personnes ; parce que les brigands n’ont plus d’organisation (…) Vous pouvez être assurés que la Vendée est un désert, et qu’elle ne contient pas douze mille personnes vivantes » (23).
Ce chiffre, comme cet état des lieux, ne correspondait évidemment en rien à la réalité. Ses deux mois de mission n’auront pas permis à Garrau de prendre la mesure réelle de la situation dans la Vendée. Pis, ils auront contribué à prolonger la campagne de Turreau en soutenant constamment ce dernier auprès du Comité de Salut public, en dépit de ses revers militaires et des dénonciations toujours plus nombreuses de ses crimes.
Les représentants masquèrent l'échec du plan de Turreau et de ses colonnes mobiles en décidant d’une nouvelle stratégie : « On va établir autour de la Vendée plusieurs camps qui pénétreront chacun devant eux, en éclairant le pays en tout sens (…) De cette manière-là, on détruira aisément (les brigands), et l’on extraira ce qu’il y a dans le pays ». C’est le général Vimeux, successeur de Turreau, qui mettra en place ce dispositif de camps retranchés.
Garrau, qui a fermement soutenu Turreau durant sa mission en Vendée, commença à lui faire des reproches quelques jours après son départ, quant aux effectifs à envoyer à l’armée des Pyrénées-Occidentales. Il haussa encore le ton le 18 mai, alors que tous les courriers qu’il lui avait adressés depuis le 25 avril étaient restés sans réponse et qu’il n’avait aucune nouvelle du détachement promis : « Turreau ! réfléchis donc, je t’en conjure, sur les dangers auxquels tu t’exposes en contrariant les vues du gouvernement et les miennes. Je déclare que c’est la dernière lettre que je t’écrirai pour t’engager à faire ton devoir ; mais je me servirai de l’autorité dont je suis dépositaire, pour te punir d’une résistance aussi coupable » (24). Il n’eut pourtant pas besoin de se servir de son autorité, ni de son amitié avec Carnot ; Turreau avait en effet été destitué cinq jours auparavant (25).
Quelques mois plus tard, le 15 octobre 1794, Garrau revint sur sa mission en Vendée qu’il décrivit au Comité de Salut public dans une longue lettre où il prit la défense des représentants Hentz et Francastel face aux accusations de crimes que les événements de Thermidor avaient libérées. Il la conclut ainsi : « Je n’ai été dans la Vendée qu’en passant et le plus beau jour de ma vie a été celui où j’en suis sorti. Carnot, à qui j’écrivais confidentiellement peut rendre justice à mes sentiments » (26).
La signature de Garrau à la fin de sa lettre du 15 octobre 1794 (AN AF II 274-5)
Notes :
- Choudieu et Richard pour le Maine-et-Loire et l’Indre-et-Loire ; Carra et Auguis pour la Vendée et les Deux-Sèvres ; Fouché et Esnue-Lavallée pour la Loire-Inférieure et la Mayenne.
- Pierre Bourbotte (1763-1795) et Louis Turreau (1761-1797) étaient députés de l’Yonne à la Convention, Jean-Baptiste Carrier (1756-1794) député du Cantal, et Marie-Pierre-Adrien Francastel (1761-1831) député de l’Eure.
- Nicolas Hentz (1753-1830) et Pierre-Anselme Garrau (1762-1829) étaient respectivement députés de la Moselle et de la Gironde, tous deux montagnards.
- Séance du 22 pluviôse an II (étaient présents : Couthon, Barère, Carnot, C.-A. Prieur, Saint-Just, Billaud-Varenne, Collot-d’Herbois, Jeanbon Saint-André et Lindet), Recueil des actes du Comité de salut public avec la correspondance officielle des représentants en mission, t. XI, p. 38. Il s’agissait à terme de remplacer Bourbotte et Turreau qui avaient déplu au Comité.
- Séance du 23 pluviôse an II, 11 janvier 1794 (les membres présents ne sont pas cités), Recueil des actes du Comité de salut public…, t. XI, p. 75-76. Le Comité, qui tenait à être informé de la situation sur le terrain, exigera par un arrêté du 22 février 1794, que les généraux en chef lui écrivent tous les jours (signé Carnot, Saint-Just et C.-A. Prieur).
- Le même décret ordonnait qu’on élevât à Tiffauges, aux frais de la République, un tombeau à la mémoire du général Moulin, qui s’était suicidé lors de la reprise de Cholet par Stofflet le 8 février 1794.
- SHD B 5/8-48 et AN AF II 269-11.
- AN AF II 269-11.
- SHD B 5/8-54.
- Arrêté de Prieur, Garrau et Francastel, du 13 ventôse an II (3 mars 1794), AN AF II 119-13 (pièce 48). Il y avait aussi des exceptions à l’évacuation des réfugiés : ceux qui ne pouvaient être transportés (les vieillards et les jeunes enfants), les fonctionnaires publics (et leurs femmes si elles avaient de jeunes enfants) et les ouvriers et artisans employés au service des armées (A.D. 85, L 898). On peut donc difficilement soutenir que l’arrêté du 2 ventôse (20 février) avait pour but de mettre à l’abri toute la population patriote afin que l’armée n’ait plus que les brigands à exterminer.
- Savary, op. cit., p. 299. L’arrêté du Comité est signé par Carnot, Robespierre, Saint-Just, Collot d’Herbois, Barère, C.-A. Prieur, Couthon, Lindet et Billaud-Varenne.
- SHD B 5/8-55. Cette opération menée par le général Cordelier échoua, Charette ayant réussi à disperser les deux colonnes républicaines ; celles-ci n’en commirent pas moins un épouvantable massacre sur toute l’étendue de la commune, ce 28 février et le lendemain 1er mars.
- Pierre-Louis Prieur (1756-1827), député de la Marne à la Convention, dit Prieur de la Marne pour ne pas le confondre avec son collègue de la Côte-d’Or.
- Ibidem, p. 337.
- J.-J. Savary, Guerres de Vendéens et des Chouans contre la République française., t. III, p. 188.
- AN AF II 269-13 (pièce 64). Garrau, Hentz et Francastel avaient déjà demandé au Comité de Salut public, le 19 février, de revenir sur le décret qui exemptait Cholet de la destruction (SHD B 5/8-54). Sur l’évacuation de Cholet le 5 mars 1794, « en deux heures de temps », voir la dénonciation de Baron, garde-magasin des fourrages de Mortagne, Savary, op. cit., t. III, pp. 318-319 ; et la lettre de Hentz et Francastel du 6 mars, Recueil des actes du Comité de salut public…, p. 577.
- Recueil des actes du Comité de salut public…, p. 541.
- SHD B 5/8-77 (9 mars 1794).
- SHD B 5/8-88 (18 mars 1794).
- Savary, op. cit., p. 398.
- Ibidem, p. 419. Les représentants étaient venus aux Sables pour épurer l’administration (AN AF II 146A 6, pièce 44).
- « Tenez-vous bien en garde contre tous les rapports et les demandes qu’on vous faits par toutes les sociétés populaires, les autorités constituées des Sables, de Fontenay-le-Peuple, de Niort, Luçon, même de La Rochelle » (SHD B 5/8-88).
- Savary, op. cit., p. 425.
- Ibidem, pp. 496-497.
- Turreau « fut suspendu, mandé à Paris ; mais une volonté dominante, celle de Robespierre, si l’on en croit Carnot, le fit remettre quelques jours après en activité de service comme général divisionnaire commandant à Belle-Ile » (Savary, op. cit., p. 499).
- Cette lettre numérisée est consultable en intégralité sur le site des A.D. 85 (AN AF II 274-5).