L’arbre de la liberté de Cholet connut un sort comparable à tous ceux qui furent plantés dans les Mauges et le Bocage. Ces emblèmes vivants de la Révolution élevés au cœur des villes et de certains bourgs furent en effet les premières victimes de l’insurrection de 1793 et de ses soubresauts.

Le Blant - Vendeens dansant devant l arbre de la liberte« Vendéens dansant autour d'un arbre de la liberté », par Julien Le Blant (Musée d'Art et d'Histoire de Cholet). Un feu de joie semblable s'est produit à Cholet en 1793. 
   

Quand le premier arbre de la liberté a-t-il été planté à Cholet ? Difficile à dire étant donné que les papiers de la municipalité ont été détruits lors de la prise de la ville par les insurgés le 14 mars 1793. Il est cependant vraisemblable que la cérémonie eut lieu à l’été 1792, dans l’élan patriotique suscité par l’appel de « la patrie en danger », et peut-être après la plantation de l’arbre de la liberté d’Angers. Celle-ci eut lieu le dimanche 1er juillet (1). Cet arbre, surmonté de son bonnet phrygien, fut d’abord symboliquement placé au sommet de la tour du magasin de subsistances, c’est-à-dire l’ancienne église de Saint-Michel-du-Tertre enserrée entre l’hôtel de ville et la muraille. Par la suite, il fut descendu et planté en contrebas sur la place des Halles (2).

D’autres arbres furent mis en terre à la même époque, bien que les Affiches d’Angers, très centrées sur l’actualité du chef-lieu, n’en fassent guère état. On y relève par exemple qu’il y en avait un à Chemillé, entre Angers et Cholet, dans un article qui rapporte qu’on brûla à son pied, le 29 juillet 1792, la cocarde noire que le sieur Thion arborait à son chapeau (3). La Révellière-Lépeaux prétend qu’il en planta plusieurs au cours de la mission qu’il mena à travers les Mauges en mars 1792, de Beaupréau à Chalonnes, sans qu’on en ait gardé la trace (4).

28 mars 1793, l’arbre de la liberté est abattu à Cholet

Le premier arbre de la liberté de Cholet n’eut pas le temps de prendre racine, car le jeudi 14 mars 1793 s’abattit sur la ville un flot de 10 à 15.000 insurgés venus des Mauges sous la conduite de Cathelineau et Perdriau, que Stofflet avait rejoints à la tête d’un rassemblement des paroisses voisines de Maulévrier. Les défenseurs républicains, environ 300 gardes nationaux et une centaine de cavaliers (5) ne purent contenir bien longtemps l’assaut.

Savary, le président du tribunal du district de Cholet, assista à cette journée qu’il décrit en détail dans le premier volume de ses mémoires (6). Il rapporte notamment les exactions que les partisans de la Révolution eurent à subir les jours suivants, en particulier quelques jeunes gens de Montpellier qui travaillaient dans des maisons de négoce textile. L’un d’eux, un nommé Jean Ballard, qui s’était montré très virulent contre les prêtres réfractaires, fut condamné à mort par une poignée d’insurgés, contre l’avis de Cathelineau. « On le conduit sur la place du château, au pied de l’arbre de la liberté encore debout… » Savary situe l’action au jeudi saint, 28 mars 1793, précisant que Ballard s’était caché pendant huit jours après la prise de Cholet, qu’il avait été ensuite découvert, puis enfermé au cachot (7). « Pour éprouver son courage, on tire un coup de pistolet chargé à poudre ; Ballard reste immobile. Alors Six-Sous, la terreur du pays, lui porte le bout d’un pistolet à l’oreille et le renverse […] Quelques instants après on fit tomber l’arbre de la liberté à côté de la victime » (8).

Le premier arbre avait donc été planté sur la place du château de Cholet, c’est-à-dire l’actuelle place du Mail occupée aujourd’hui par un parking derrière le tribunal.
   

Place du chateau - CholetSituation de l'ancien château de Cholet, ruiné en 1793, démoli en 1805 (en blanc, les rues et les bâtiments actuels ; en jaune, les lieux contemporains de la Révolution)
   

La Chanson de Cathelineau, composée par un de ses compagnons d’armes et chantée le 9 août 1827, le jour de l’inauguration du monument érigé à la mémoire du généralissime vendéen sur la place du Pin-en-Mauges, évoque cet épisode :

[…] Le lendemain, nous partons,
Fiers d’avoir fusils, canons ;
En route, nous joignons Stofflet ;
Ensemble nous prenons Cholet,
Où l’arbre de la liberté
Fait place à la fidélité ;
Et sa chute nous fit chanter :
« Vivent l’autel et la foi,
Vivent la France et son roi ! » 
(9)

Coupé en morceaux, brûlé jusqu’aux racines

Le témoignage de François Claveleau nous en apprend davantage sur ce qu’il advint de cet arbre, ce 28 mars 1793. Plusieurs questions de son interrogatoire, en date du 13 janvier 1794, porte sur ce sujet :

– Savez-vous ce qu’est devenu l’arbre de la liberté que les brigands abattirent à la fin du mois de mars ? – Bidet, voiturier, l’amena chez moi, et je l’ai fait brûler.
– Combien l’avez-vous acheté ? – Je ne l’avais point acheté. Je lui donnai vingt sous pour l’amener chez moi.
– En combien de morceaux était-il coupé ? – En trois ou quatre morceaux.
– N’avez-vous point fait un timon de cet arbre ? – Non, car il était coupé à douze pieds de longueur.
– Qui avait donné des ordres à Bidet pour vous mener cet arbre ? – C’est Six-Sous, canonnier de l’armée des brigands, à qui je l’avais demandé.
– Dans quel temps l’arbre a-t-il été abattu, et quand l’avez-vous demandé à Six-Soux, et en quel lieu ? – Je ne sais pas quand on l’a abattu, je l’ai demandé dans la cour du château.
– Étiez-vous présent quand on l’abattit ? – Oui, j’étais présent, mais ce n’est pas moi qui l’ai abattu.

Transféré à Angers deux jours après, François Claveleau passa devant la commission militaire présidée par Félix, à laquelle il répondait à peu près la même chose, le 20 janvier : il a demandé l’arbre, « n’ayant point de bois pour se chauffer » ; « on lui dit qu’il pouvait le prendre, et on le lui a fait brûler ». En conséquence de quoi il fut exécuté le soir même sur la place du Ralliement (10).

Les victoires vendéennes du printemps 1793 éradiquèrent jusqu’au sol le souvenir de l’arbre de la liberté qui incarnait toutes les solennités révolutionnaires, et pas seulement à Cholet : on les détruisit aussi à Bressuire, à Thouars, à Fontenay, etc. « Les victoires de Vihiers, de Doué, de Concourson et de Saumur, l’occupation d’Angers […] qu’on apprit à Cholet le 21 juin au matin, transportèrent de joie la garnison de la place, qui était presque tout entière composée de Vendéens. On se rendit de nouveau dans les églises pour y remercier le Dieu des armées du succès des soldats catholiques […] Et le soir un feu de joie, ce témoignage obligé de toutes les satisfactions vendéennes, fut allumé sur les racines desséchées de l’arbre de la liberté » (11).

16 octobre 1793, plantation du 2e arbre de la liberté

La fortune des armes changea de camp à l’automne 1793. Puissamment renforcées par l’armée de Mayence, les forces républicaines se concentrèrent sur Cholet, que les Vendéens furent contraints d’évacuer le mercredi 16 octobre. Aussitôt le général Léchelle, commandant en chef l’armée de l’Ouest, écrivit au ministre de la Guerre : « Ce soir comme je vous l’avais annoncé, nous plantons l’arbre de la liberté sur la place de Cholet » (12), entendez sur la place du château, là où s’élevait le premier. Et comme celui-ci, sa durée de vie fut brève.

La guerre, quasiment terminée après l’anéantissement de la Grande Armée catholique et royale à la fin de l’année 1793, fut relancée lorsque le général Turreau, nouveau commandant de l’armée de l’Ouest, lâcha ses colonnes incendiaires sur la Vendée. Cette campagne de destruction systématique fit relever la tête à l’insurrection qui, dans les Mauges, s’agrégea autour de Stofflet, tant et si bien que ce dernier parvint à s’emparer de Cholet le 8 février 1794. C’est au cours de ce combat que le général Moulin se suicida pour ne pas tomber aux mains des Vendéens.
   

Mort de MoulinDétail du tableau de Jules Benoît-Lévy, « La mort du général Moulin, 8 février 1794 » (Musée d'Art et d'Histoire de Cholet)
   

La prise de la ville par les hommes de Stofflet ne dura que quelques heures. Ont-ils eu le temps d’abattre l’arbre de la liberté ? A priori non, car le général Grignon laisse entendre qu’il était toujours debout quand il écrit à Turreau le 9 février : « Je devais rendre les derniers honneurs au brave Moulin, et le placer au pied de l’arbre de la liberté ; mais comme la cérémonie ne peut se faire que demain, j’attendrai ton arrivée » (13). Et c’est bien le 10 février que Moulin fut enterré à Cholet « au pied de l’arbre de la liberté, en présence de toute la force armée, des autorités constituées et des sans-culottes de la Société républicaine » (14).

Il est revanche très probable que l’arbre fut abattu après l’évacuation et l’incendie de la ville par les républicains, sur ordre de Turreau, en mars 1794, ou quelques mois plus tard, quand Stofflet s’était rendu maître des Mauges, au grand désespoir des patriotes choletais réfugiés à Saumur qui n’aspiraient qu’à « vivre tranquille sous l’arbre de la liberté » (15).

21 janvier 1798, plantation du 3e arbre de la liberté

La capture et l’exécution de Stofflet en février 1796 marquèrent la fin de la guerre dans les Mauges. Les autorités républicaines reprirent possession du territoire insurgé, ce qui permit aux réfugiés de rentrer tant bien que mal au pays. Un an après, le maire de Cholet était assuré du retour de la paix puisqu’il déclara que « l’administration municipale autant que les militaires de la garnison désire planter l’arbre de la liberté dans l’enceinte de cette commune […] Nous attendons le moment où la garde nationale sera organisée afin de planter l’arbre chéri… » (16)

La cérémonie de plantation du 3e arbre de la liberté de Cholet eut lieu finalement le dimanche 21 janvier 1798, le jour anniversaire de la mort de Louis XVI, choisi pour la prestation de serment de « haine à la royauté et à l’anarchie, de fidélité à la République et à la Constitution ». « À trois heures, les autorités constituées se sont réunies à la maison commune et sont parties de là pour se rendre au champ de mars avec la force armée composée de vétérans nationaux et des chasseurs de la 24e demi-brigade d’infanterie légère. Il y avait sur la place un grand concours de citoyens des deux sexes […] L’arbre de la liberté a été planté aux cris mille fois répétés de vive la république… » (17) Le « champ de mars » coïncide avec la même place du château, actuelle place du Mail.
   

21 janvier 1798Estampe de Michel Hennin sur le serment de haine à la royauté, le 21 janvier 1798
   

La reprise de la guerre en 1799 fit craindre pour la pérennité de ce nouvel arbre. Le 26 juin, le maire de Cholet demanda en effet au Département un renfort de troupe, après avoir appris qu’une « bande armée (…) parcourt les communes et abat partout les arbres de la liberté ». Le général Travot intervint avec une colonne mobile de 200 hommes « et a empêché une insurrection générale » (18). L’arbre de Cholet échappa ainsi à ces troubles, mais pas pour longtemps.

Le 3e arbre de la liberté a-t-il été mutilé en janvier 1802 ? La question se pose à la lecture d’une note dans le registre des délibérations municipales de l’an X. On y lit qu’au mois de pluviôse, « on a méchamment coupé un arbre de la plantation faite sur la place du Champ de Mars ». Était-ce l’arbre de la liberté inauguré en 1798 ? Le registre indique que « cette plantation a été utile à un grand nombre d’ouvriers qui y ont été emploïés tout l’hyver », ce qui donne à penser que de nombreux arbres ont été plantés à cet endroit et sur l’esplanade du château ruiné. Cependant, le fait qu’un seul ait été coupé et ait suscité une telle réaction municipale laisse supposer qu’il s’est bien agi du 3e arbre de la liberté (19).

Les arbres se suivent et ne survivent pas

Une nouvelle tentative eut lieu après la révolution de Juillet : « À Cholet, on planta l’arbre de la liberté sur la place de Saint-Pierre, sans doute pour démontrer que cette paroisse, qu’on appelait autrefois Saint-Pierre-des-Chouans, était désormais devenue radicalement libérale » (20). Une pareille idée ne laissait aucune chance de survie au pauvre végétal. Du reste, le jour de la cérémonie d’inauguration, « tout ne s’y passa point sans taquineries ». « M. Cailly, représentant de l’autorité municipale, fit un discours, mais à plusieurs reprises il fut malignement interrompu par un farceur du nom de Richard, dit Sans Peur, et carliste exalté. Au moment où M. Cailly commença son discours, Richard jeta dans la rue un sac de noix aux enfants, qui se précipitèrent pour les ramasser, et produisirent de l’agitation dans l’assemblée. Le calme s’étant rétabli, M. Cailly voulut recommencer son discours : Richard jeta un second sac de noix et amena un nouveau tumulte. Richard renouvela ainsi son jeu à plusieurs autres reprises. Cet original affectait de crier dans les rues : vive quatre et puis un ! vive deux et trois ! vive le quart de vingt ! vive la moitié de dix ! faisant allusion au cri de vive Henri V ! » (21)

Il faut attendre encore près de 160 ans pour qu’un nouvel arbre de la liberté soit planté à Cholet, en bordure du parc de Moine, à l’occasion du bicentenaire de la Révolution française. Il fut réduit à l’état de piquet quelque temps plus tard.

Signalons enfin un beau platane, toujours debout au centre de la place de la Liberté, dans le quartier de Saint-Melaine. En précisant toutefois qu’il fut planté en 1918 lors des réjouissances de l’armistice, et non dans la tradition des éphémères arbres de la liberté de Cholet.
   


Notes :

  1. Affiches d’Angers, 3 juillet 1792. Cet arbre fut coupé lorsque les Vendéens investirent la ville les 17 et 18 juin 1793, puis replanté avec solennité le 10 février 1794.
  2. André Blordier-Langlois, Angers et le Département de Maine-et-Loire de 1787 à 1830, Angers, Impr. Victor Pavie, 1837, t. Ier, pp. 245-246. L’année suivante, le dimanche 24 février 1793, fut aussi planté à Angers un « arbre de la fraternité », sur la place du Ralliement nouvellement aménagée par la démolition de trois églises (Affiches d’Angers, 27 février 1793).
  3. Affiches d’Angers, 18 août 1792. Ce Thion fut, pour cette manifestation contre-révolutionnaire, condamné à huit jours de prison.
  4. « Nous ne nous rassemblions en club, nous ne plantions l’arbre ou l’étendard de la liberté, qu’après nous être présentés aux autorités locales et en avoir obtenu la permission par écrit » (Mémoires de Larevellière-Lépeaux, Paris, E. Plon, Nourrit et Cie, 1895, t. Ier, p. 94). Le seul arbre qui ait marqué cette mission révolutionnaire fut en réalité le chêne miraculeux près de la chapelle Notre-Dame de Charité, à Saint-Laurent-de-la-Plaine, abattu le 27 mars 1792 (Louis Tricoire, Un sanctuaire miraculeux sous la Terreur angevine, Angers, Siraudeau, 1956, pp. 60-62).
  5. Charles-Louis Chassin, La préparation de la guerre de Vendée, 1789-1793, t. III, pp. 442-443 (300 gardes nationaux et 80 dragons) ; Jean-Julien Savary, Guerres des Vendéens et des Chouans contre la République française, t. Ier, p. 70 (« La force armée ne consistait que dans quatre petites pièces de canon, venues du château de Maulévrier, environ trois cents fusils, quatre à cinq cents piques, et les cent dix hommes du dix-neuvième de dragons »).
  6. J.-J. Savary, op. cit., t. Ier, pp. 70-88.
  7. Célestin Port ne tient pas compte de ce décalage dans le temps et place l’exécution de Ballard le jour même de la prise de Cholet par les insurgés (Célestin Port, La Vendée Angevine. Les origines – L’insurrection (Janvier 1789 – 31 mars 1793), Paris, Hachette, 1888, p. 376). Emporté par son élan et par ses convictions républicaines, l’historien angevin ajoute qu’il « fut tiré sur ce malheureux plus de cent cinquante coups de fusil ».
  8. J.-J. Savary, op. cit., t. Ier, pp. 85-86. Six-Sous, ou Six-Sols, est le surnom de Louis Bruneau, sinistre personnage qui s’illustra au début de l’insurrection comme artilleur, chargé de servir le fameux canon pris à Jallais le 13 mars 1793, le Missionnaire. Cet individu sans foi ni loi en vint à trahir les insurgés en chargeant son arme à blanc au combat des Grandes-Tailles (30 mars 1793). Il fut exécuté en conséquence, sur le champ de foire de Chemillé.
  9. Théodore Muret, Histoire des guerres de l’Ouest. Vendée, Chouannerie (1792-1815), 1848, t. Ier, pp. 477-478.
  10. François Uzureau, L’arbre de la liberté et François Claveleau, La Vendée historique, 1903, pp. 179-182.
  11. Auguste-Amaury Gellusseau, Histoire de Cholet et de son industrie, 1862, t. II, p. 247.
  12. SHD B 5/7-16, vue 2/11.
  13. J.-J. Savary, op. cit., t. III, p. 172.
  14. Charles-Louis Chassin, La Vendée patriote, t. IV, p. 293. Je me suis toujours demandé si le corps du général Moulin avait été laissé sur place après l’évacuation de Cholet ordonnée par Turreau en mars 1794. Si oui, l’aménagement de la place au XIXe siècle ne semble pas avoir révélé de sépulture.
  15. Adresse des réfugiés de Cholet résidant à Saumur, à la Convention nationale, 15 brumaire an III (5 novembre 1794) : « […] La terreur ne doit exister que pour le coupable ; le bon citoyen doit vivre tranquille sous l’arbre de la liberté ».
  16. Archives municipales de Cholet, 2D30.
  17. Archives municipales de Cholet, 1D1.
  18. Archives municipales de Cholet, 2D30, lettres du 8 messidor an VII (26 juin 1799) à l’administration centrale, et du 19 messidor an VII (7 juillet 1799) à la députation du Maine-et-Loire. 
  19. Archives municipales de Cholet, 1D2. Cette note non datée est placée entre deux autres mentionnées au 6 et au 26 janvier 1802.
  20. À cette époque, Cholet était formé de deux paroisses : la « patriote » Notre-Dame, où se concentraient les autorités municipales, la bourgeoisie locale, les négociants de l’industrie textile, etc. ; et la « vendéenne » Saint-Pierre, très étendue, peuplée de tisserands et de paysans. Il y avait aussi une petite paroisse rurale à l’écart de la ville, Saint-Melaine.
  21. F. Deniau, Histoire de la Vendée, t. VI, p. 537. Henri V était le prétendant au trône de France pour les légitimistes, dont les Vendéens étaient de fervents soutiens.