L’église du Pin-en-Mauges accueillera des visites et des animations les vendredi 1er et samedi 2 juillet 2022, de 21h00 à minuit, dans le cadre de la Nuit des églises. Les vitraux vendéens qui font la renommée de l’édifice seront bien évidemment mis à l’honneur.

La Nuit des Eglises Le Pin-en-Mauges

Depuis 2011, des centaines d’églises ouvrent leurs portes à un public qui n’ose pas toujours les franchir, en organisant des manifestations cultuelles et culturelles réunies sous le label « La Nuit des églises ». Le Pin-en-Mauges, commune déléguée de Beaupréau-en-Mauges (Maine-et-Loire), y participe cette année les vendredi 1er et samedi 2 juillet. 

Ces deux soirées sont préparées par l’A.P.E.C. (Association Patrimoine et Culture) et le relais paroissial du Pin-en-Mauges. Elles commenceront à 21h00 par la visite libre d’une exposition réalisée par le Centre permanent d’initiatives pour l’environnement (CPIE) Loire-Anjou sur les églises des Mauges, et par la découverte de celle du Pin-en-Mauges dédiée à Saint-Pavin, son histoire, son architecture, son patrimoine religieux, sans manquer bien sûr le tombeau de Jacques Cathelineau, l’enfant du pays qui fut l’âme de l’insurrection de mars 1793.

Les vitraux du Pin-en-Mauges racontent les Guerres de Vendée

Après un intermède musical, le programme reprendra à 22h30 avec la présentation de l’exceptionnel décor verrier consacré aux Guerres de Vendée. Toutes les baies des transepts racontent la vie de Jacques Cathelineau, son entrée en guerre, les batailles qu’il mena, ses victoires et sa fin tragique après seulement quatre mois de combats. Ces célèbres vitraux vendéens, chefs-d’œuvre de l’atelier angevin de Jean Clamens, furent créés en 1895 (et 1896 pour la scène de la blessure de Cathelineau à Nantes).

Cet ensemble s’enrichit en 1897 avec les six verrières des généraux vendéens (Bonchamps et d’Elbée, La Rochejaquelein et Lescure, Stofflet et Charette) installées dans la nef. Il fut achevé dans le clocher avec les portraits de Pierre Cathelineau, frère du généralissime, et Jean Perdriau, l’un des premiers meneurs de l’insurrection, et avec un dernier vitrail représentant le martyre de Paul Barillon à Saint-Christophe-du-Ligneron, le 2 mai 1791, posé en 1899 au-dessus des fonts baptismaux.

Un temps d’élévation spirituelle, avec lectures et chants, clôturera ces deux soirées à 23h30. L’entrée sera libre.