
Lorsque paraît en 2003 Robespierre, de Jean Artarit, médecin-chef de secteur hospitalier à Paris abordant la dimension pathologique de ce personnage-clé de la Révolution française, une polémique s’ensuit. Pourtant, en 1912 déjà, et au gré de travaux entrepris par d’émérites historiens le qualifiant d’ambitieux hypocrite et perfide, d’intrigant affolé de pouvoir, d’âme vaine et vide, de grand inquisiteur d’un gouvernement de la peur par la peur, le publiciste Gustave Gautherot, s’attaquait à « l’immense popularité de...
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