LES RUES VENDEENNES

En complément à l'article précédent sur la Journée de Printemps du Souvenir Vendéen, l'inventaire des plaques de rues vendéennes et chouannes intègre aujourd'hui deux nouvelles photos relevées sur cette commune aux confins de l'Anjou. Des généraux vendéens ayant participé à la grande bataille de Torfou, seul Bonchamps a été honoré d'une rue qui borde l'église paroissiale. On peut mentionner d'autre part une rue Charles Foyer (1771-1842), curé de la paroisse au temps de la Révolution. Ce dernier participa aux Guerres de Vendée,... [Lire la suite]

Le seuil des cent photos de plaques de rues vendéennes a été franchi. L'inventaire entamé le 30 août 2010 se poursuit, mais il est déjà possible d'établir un palmarès. A ce jour, une vingtaine de communes inventoriées sur les quatre départements de la Vendée Militaire ont enrichi cet inventaire : – Loire-Atlantique : Boussay – Maine-et-Loire : Cholet et Le Puy-Saint-Bonnet, Jallais, La Chapelle-du-Genêt, La Chapelle-Saint-Florent, La Séguinière, La Tessoualle, Le Louroux-Béconnais, Maulévrier, Saint-Florent-le-Vieil et Yzernay–... [Lire la suite]

Située près de Montaigu, La Guyonnière entretient le souvenir de l'amiral du Chaffault qui la posséda au XVIIIe siècle. Elle a également dédié toutes les rues d'un lotissement aux généraux vendéens. Louis Charles de Besné, comte du Chaffault (1708-1794), est issu d'une famille dont les ancêtres s'illustrèrent comme lui dans la marine royale (voir sa généalogie). Sa carrière sur les mers couvre le siècle, de 1725 à 1790. Il participe alors à toutes les guerres de l'époque, menant la vie dure aux Anglais, notamment à la bataille... [Lire la suite]

Le premier jour de l'année 1771 fut marqué par la naissance d'un personnage éminent de l'histoire de la Bretagne (et de la France) : Georges Cadoudal, l'irréductible chef chouan du Morbihan. Relevons à l'occasion de cet anniversaire les rues qui portent son nom.Sans surprise, les rues dédiées à Cadoudal ne se rencontrent qu'en Bretagne. Hormis quelques îlots dispersés entre Finistère et Ille-et-Vilaine, toutes sont concentrées dans le Morbihan, plus précisément dans la région qui fut le théâtre principal des exploits guerriers de ses... [Lire la suite]

L'ancien Châtillon-sur-Sèvre* défend son statut de capitale de la Vendée Militaire. Il est vrai que la ville fut la première conquise par les insurgés, dès août 1792, mais aussi le siège du Conseil supérieur des armées catholiques et royales. Elle fut aussi le théâtre de deux grandes batailles en juillet et en octobre 1793. Rien d'étonnant qu'on y trouve plusieurs plaques de rues relatives à cette époque. Trois généraux y ont laissé leur nom. Bonchamps a sa rue à l'entrée de la ville (en direction de Mortagne). Les autres se situent... [Lire la suite]

Ça y est ! La rue Stofflet a sa plaque aux Herbiers…Il s'agit en fait d'une impasse, dans le prolongement de la rue Bonchamps, mais dont le nom ne figurait pas sur les anciens plans de la commune, ni même aujourd'hui encore sur Googlemaps. Elle rejoint donc, dans ce quartier, la rue des Chouans et la rue de la Virée de Galerne.Article connexe : Inventaire des rues vendéennes, Les Herbiers (85)  

Ancien doyenné des Mauges, Jallais occupe une place centrale dans l'histoire de la Vendée Angevine. C'est la première place emportée par les troupes de Cathelineau et de Perdriau, le 13 mars 1793. La ville conserve quelques souvenirs de cette épopée, comme le manoir de la Chaperonnière, mais aussi des plaques de rues vendéennes.Le boulevard qui la contourne au nord a reçu le nom de Cathelineau, tout comme la salle du complexe sportif qui le borde. On notera d'ailleurs que le club local de basket s'appelait à l'origine la Vendéenne de... [Lire la suite]

La question m'est venue en recherchant les rues des Chouans. A ma grande surprise, elles sont pratiquement toutes au sud de la Loire ! Amis bretons, manceaux et normands, il va falloir secouer votre mémoire…Les habitués du blog connaissent mon intérêt pour les plaques de rues. Ces éléments de notre quotidien, d'une banalité apparemment insignifiante, contribuent en effet à perpétuer la mémoire des hommes et des lieux qui ont marqué notre histoire.Or, ma dernière recherche a porté sur les rues des Chouans, dont je m'attendais à dresser... [Lire la suite]

C'est le cri du cœur de gens indignés par le fait que des rues portent le nom d'un individu aux mains couvertes de sang. Robespierre ? Carnot ? Ou je ne sais quel officier de Turreau ? Eh non ! L'émoi vient cette fois des plus vils révolutionnaires…Le Souvenir Chouan de Bretagne a reproduit il y a deux jours un documents édifiant émis par un cercle communiste, à propos des 140 ans du « massacre des communards ». Rappelant brièvement les faits et soulignant la belle efficacité de M. Thiers dans la répression, les auteurs de cette... [Lire la suite]

Chef-lieu de canton, Saint-Fulgent possède trois plaques de rues vendéennes portant les noms de deux généraux qui marquèrent l'histoire de la commune. La première honore la mémoire de Charles-Aimé de Royrand. Né le 14 mars 1726 à Saint-Fulgent, celui-ci mena une carrière militaire sous l'Ancien régime. Il fut lieutenant au régiment de Navarre en 1744 et capitaine en 1755. Nommé chevalier de Saint-Louis en 1761, il avait le grade de lieutenant-colonel lorsqu'il prit sa retraite en 1785. M. de Royrand s'était retiré dans ses terres... [Lire la suite]