Comment le Comité de Salut public était-il informé de la situation en Vendée au temps des Colonnes infernales ? Plus que les militaires ou les autorités civiles, ce sont avant tout les représentants en mission qui lui en rendaient compte et veillaient à l’application de ses ordres, en particulier Garrau qui avait l’avantage d’être l’ami de Carnot, celui qui était en charge de la guerre au sein du Comité.
Extrait d'une lettre confidentielle de Garrau à son ami Carnot, du 28 ventôse an II (18 mars 1794) :... [Lire la suite]
Un an après le passage des Colonnes infernales, la vision républicaine de la Vendée insurgée a radicalement changé quand on compare deux lettres datée du 15 avril. « Ces pays qui ne valent rien » le 15 avril 1794 sont devenus dans le regard des représentants en mission, le 15 avril 1795, « un des beaux pays de la république française » dont les élus déplorent l’état de ruine.
En-tête de la lettre des représentants du peuple à la Convention, en date du 26 germinal an III (15 avril 1795)
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